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, Ouvre une nouvelle fenêtreLes communes rurales de l'ouest de l'agglomération développent également leur système collectif de traitement des eaux usées à partir des années 1970. Dès 1969 une station d'épuration est construite à Saint-Jean-de-Linières, au lieu-dit Les Brûlons, au coin de l'actuelle rue de la Liberté. Elle se compose d'un décanteur digesteur et d'un système de disques en matière plastique de deux mètres de diamètre montés sur un axe horizontal. Le tambour à demi immergé tourne lentement autour de l'axe, une pellicule bactérienne se développe sur les disques, la rotation assurant à la fois l'oxygénation nécessaire et le contact avec les eaux usées. La station a une capacité de traitement de 60m3 d'eaux usées par jour. Elle fonctionne jusqu'en 1986 puis est transformée en station de refoulement pour diriger les eaux à traiter vers la station générale de La Baumette.
En 1972 Saint-Lambert-la-Potherie construit une petite station d'épuration à boues activées au lieu-dit Les Ecots. Arrivant à saturation à la fin de la décennie, une nouvelle station de plus grande capacité (900 équivalents habitants au lieu de 540) est construite en 1981 pour traiter les eaux provenant du bourg. Celle-ci reste en service jusqu'à sa transformation en station de refoulement en 2009 suite à la construction d'un nouvel équipement à boues activées d'une capacité de 4600 équivalents habitants qui est mise en service en 2006 rue de l'Aubriaie.
Les autres communes ne sont pas en reste et Le Plessis-Macé équipe le centre de son bourg d'un réseau unitaire à partir de 1966. Celui-ci est peu à peu étendu au cours des années suivantes et une première station d'épuration composée d'un silo à boues et d'une lagune est bientôt construite à La Puyat. Aménagée en 1989, elle est bientôt remplacée en 1995 par une station de traitement en lagune aérée.
Peu à peu le maillage de systèmes de tout-à-l'égout s'étend dans toutes les communes. Saint-Martin-du-Fouilloux (en 1979), Savennières (en 1980), Saint-Clément-de-la-Place (en 1982), La Membrolle-sur-Longuenée (en 1983) et La Meignanne (en 1987) s'équipent soit de petites stations en lagune aérée, soit de stations de plus grandes capacités fonctionnant selon le principe des boues activées. A partir des années 1990 certaines communes comme Saint-Léger-des-Bois optent pour la technique du lagunage naturel : la station est mise en service en 1998 et permet le traitement des eaux usées de plus de 1000 équivalents habitants; d'autres comme l'île de Béhuard doivent prendre en compte leur particularité géographique. Dans cette commune une station à tertre filtrant est inaugurée en 2005, elle traite les eaux usées des insulaires collectées par un réseau propre à l'île.