Découvrez le territoire avec
, Ouvre une nouvelle fenêtreAu sud de la ville d'Angers, Sainte-Gemmes-sur-Loire reste essentiellement en assainissement autonome jusqu'au début des années 1970. Le réseau de collecte des eaux usées se met en place à partir de 1962 et s'accélère à partir de 1972. La relative proximité de la nouvelle station de la Baumette pousse le District à choisir la solution du refoulement plutôt que du traitement sur place par une station de faible capacité.
La commune de Mûrs-Erigné compte moins d'un millier d'habitants en 1965, mais elle est en pleine expansion. Les élus du conseil municipal présentent un projet de station d'épuration : on ne sait pas encore comment elle fonctionnera mais on connaît déjà son lieu d'implantation. Elle sera construite dans le bourg de Mûrs, chemin du Coteau Trioche (près des ateliers municipaux actuels). La station est mise en service en 1969 et a une capacité de 1200 équivalents habitants. Elle fonctionne selon le principe de l'aération prolongée et se compose d'un unique bassin dans lequel les eaux usées sont à la fois décantées et aérées avant d'êtres rejetées dépolluées dans l'Aubance. Mais son fonctionnement n'est pas entièrement satisfaisant et de nombreux voisins se plaignent des odeurs qu'elle dégage parfois. La municipalité n'attend pas les pétitions de riverains pour monter un projet de rénovation et d'extension. Elle est réhabilitée, pour ne pas dire reconstruite, en 1985 et permet le traitement de 1400 équivalents habitants. Dans le même temps elle inaugure une nouvelle station à l'est d'Erigné. Le projet avait été étudié dès 1975 par la municipalité en coopération avec la commune voisine de Saint-Mélaine-sur-Aubance. La station devait être construite sur le territoire de cette commune près du ruisseau de la Mécrenière. Prévue pour 4000 équivalents habitants, les élus ont du mal à trouver le financement pour l'installation dont la construction est repoussée d'années en années. Elle est finalement construite par le Syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVM) des Ponts-de-Cé dont sont membres Mûrs-Erigné et Saint-Mélaine et est inaugurée le 8 janvier 1983. Elle fonctionne selon le principe des boues activées et sa capacité nominale est de 3000 équivalents habitants. En 1994 Mûrs-Erigné rejoint le District urbain d'Angers qui commandite une étude du schéma d'assainissement. 90% du réseau est en séparatif et en bon état. Le District décide de remplacer les 10% restants de réseau unitaire en mauvais état par un réseau totalement séparatif ce qui est fait en 1997. Avec le développement de la commune, la station d'épuration de la Mécrenière arrive à saturation. Elle est reconstruite en 2009 et sa capacité est portée à 6500 équivalents habitants.
Sa voisine Soulaine-sur-Aubance réfléchit à un système de traitement collectif à la fin des années 1970. Mais la commune se compose de neuf hameaux et il est difficile de concevoir un système unique pour desservir l'ensemble des habitations. Un premier réseau unitaire est construit dans le bourg en 1980 et on projette la construction d'une station d'épuration de 650 équivalents habitants pour traiter les effluents ainsi collectés. Le projet est piloté par le SIVM des Ponts-de-Cé et la station est inaugurée en 1982. Fonctionnant selon le système du lagunage simple, elle est implantée en contrebas du bourg le long du chemin aux Brosses qui mène à l'Ecotière, en rive gauche du ruisseau de la Jutelle. Sa capacité de traitement est alors de 150 équivalents habitants. En 1984 le réseau unitaire est étendu dans le bourg, les hameaux restant en assainissement autonome. Peu à peu l'urbanisation se développe et des petits systèmes collectifs à filtre à sable sont construits pour desservir les habitations, c'est le cas aux Petites Landes et aux Balluères en 1993, à La Marzelle (1999) et à La Chapelle (2002). Le bourg se développe également et en 2000 la station passe d'un système de lagunage simple au système de lagunage aéré, sa capacité de traitement est portée à 500 équivalents habitants.