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, Ouvre une nouvelle fenêtreEn 2017, Angers Loire Métropole n'augmente pas ses taux d'imposition et investit notamment pour le développement économique, la recherche, l'enseignement supérieur et les déplacements.
"Un budget contraint, mais rigoureux et vertueux" : c’est ainsi que Marc Laffineur, vice-président d’Angers Loire Métropole chargé des Finances, a présenté le budget 2017 d’Angers Loire Métropole, lors de la réunion du conseil communautaire, lundi 13 avril. Epargne et investissements en hausse, diminution du recours à l’emprunt et des dépenses, maintien des taux d’imposition, caractérisent, en 2017, les finances de la communauté urbaine.
Equilibré à 408 millions d’euros, ce budget est en effet marqué par le niveau important des dépenses d’investissement : 113 millions d’euros, soit 4 % de plus qu’en 2016. Sur le budget principal, 17 millions d’euros sont ainsi prévus pour l’urbanisme et le logement ; 16 millions d’euros pour le développement économique et le tourisme ; 5,8 millions d’euros pour l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche.
Recul de la dette
Côté transports, le budget intègre les dépenses liées à la ligne B du tramway dont les travaux vont débuter cet été pour 16 millions d’euros, avec la construction du pont sur la Maine. À noter également, au budget eau et assainissement, la poursuite de l’effort consenti par la collectivité pour le renouvellement des réseaux : 3,3 millions d’euros pour la distribution d’eau potable ; 5,3 millions d’euros pour la collecte des eaux usées.
Le budget déchets (6,1 millions d’euros) comprend quant à lui une enveloppe de 1,1 million destinée à la réindustrialisation de Biopole.
L’autre bonne nouvelle de cette année 2017, c’est la poursuite du recul de la dette d’Angers Loire Métropole, "pour la troisième année consécutive", se félicite Christophe Béchu, président d’Angers Loire Métropole. Au 1er janvier 2017, celle-ci s’élevait à 356,5 millions d’euros contre 381,5 au 1er janvier 2014. L’objectif pour 2020 et la fin du mandat : "Que la seule augmentation que nous ayons soit liée aux travaux de la ligne B du tramway."
Hausse de l'épargne
Dans le même temps, la part de la dette à risque de la collectivité est elle aussi à la baisse : - 47 millions d’euros en 2017, par rapport à 2014.
En 2017 encore, la tendance à la hausse de l’épargne nette depuis 2014 se confirme (+ 17 % par rapport à 2016) et permet de garantir un financement durable des investissements, sans augmenter l’encours de la dette.
À noter que la communauté urbaine contient par ailleurs sa masse salariale et ce malgré la revalorisation du point d’indice et la revalorisation de certaines grilles de rémunération, décidées par l’Etat.
Les principaux chiffres
408 millions d'euros. Le budget s'équilibre à 408 millions d'euros : 295 millions d'euros en fonctionnement et 113 millions d'euros en investissement.
113 millions d'euros. Les dépenses d'investissement sont en hausse de 4 % par rapport à 2016.
0 %. Pas d'augmentation des taux d'imposition de la communauté urbaine en 2017.
+ 6,1 millions d'euros. La tendance à la hausse de l'épargne nette se confirme (+ 17 % par rapport à 2016). Elle garantit le financement des investissements sans augmenter l'encours de la dette.
- 25 millions d'euros. La capacité de désendettement s'est améliorée de presque trois années depuis 2014.