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, Ouvre une nouvelle fenêtreAngers dépose sa candidature au label "Métropole French Tech". Avec 900 entreprises, des formations parmi les meilleures, des labos à la pointe et, désormais, sa Cité de l’objet connecté, Angers a des arguments de poids.
"La Cité de l’objet connecté constitue le totem qui offre toute sa légitimité à la candidature de la métropole angevine au label ‘Métropole French Tech’", explique Christophe Béchu, président d’Angers Loire Métropole lors d’une conférence de presse lançant officiellement la candidature du territoire angevin à l’obtention du très prisé label "French Tech". Ce label internationalement reconnu est la référence incontestable pour pouvoir se revendiquer territoire d’innovation en matière de numérique et de nouvelles technologies.
Innovation, attractivité et image
Aujourd’hui, seules neuf métropoles françaises en disposent. Une deuxième vague de labellisation est en cours. Le dossier de candidature angevin a été déposé le 7 juin et la réponse est attendue dès le 11 juin. Ce label sera remis pour trois ans par le secrétariat d’Etat au numérique. Dans ce secteur, il fait référence et est très courtisé par les villes car il est puissamment porteur en termes d’innovation, d’attractivité économique et d’image.
Angers Loire Métropole a donc su mobiliser l’ensemble des acteurs du numérique et de l’électronique autour de cette candidature. Et ce, au-delà de toute frontière politique. En effet, la candidature angevine a été lancée conjointement par Christophe Béchu et Luc Belot, député angevin spécialiste notamment des nouvelles technologies.
We Forge, esprit start up
Cette conférence de presse se tenait dans les bureaux de We Forge. C’est tout sauf un hasard: sur 800 m2 en plein centre-ville, l’entreprise héberge une trentaine de sociétés dans un esprit start-up. Autour de la table, on trouvait également plusieurs grands patrons angevins du secteur. Paul Raguin et Thierry Sachot d’Eolane, ainsi que Michel Perrinet d’Octave. Ce dernier, à la tête d’une entreprise pionnière en matière de logiciel e-commerce, a été désigné comme le chef d’entreprise référent qui portera le projet de labellisation.
7000 emplois en numérique/électronique
Pour postuler, il faut évidemment disposer sur le plan économique d’une "masse critique". De ce point de vue, pas d’inquiétude: Angers compte sur son bassin d’emplois 900 entreprises représentant près de 7000 salariés dans la filière "numérique/électronique". Un chiffre en croissance continue. Cette filière regroupe différentes technologies (électronique, informatique, réseaux, télécommunication, multimédia, réalité virtuelle, réalité augmentée…) et de nombreux secteurs et métiers (producteurs et distributeurs de TIC, services TIC).
Autre atout important, une très grande diversité de la filière qui permet à la métropole de disposer d’un écosystème numérique complet. C’est-à-dire qu’il est possible de tout faire à Angers: étudier, inventer, fabriquer, tester, commercialiser aussi bien des produits, des machines, des logiciels ou des solutions globales.
Un des meilleurs réseaux académiques
En outre, Angers peut s’appuyer sur un des réseaux académiques les plus denses et les plus innovants de France, avec notamment des écoles d’ingénieurs et des laboratoires universitaires internationalement reconnus. Une position qui sort renforcée avec l’ancrage à Angers de We Network, le cluster de l’électronique, qui porte notamment le déploiement d’un campus à vocation internationale.
Grâce à cet écosystème, Angers compte de nombreux leaders (Eolane, Evolis, Valeo, Bull...), des entreprises à la pointe de l’innovation (Creative Eurecom, Afone, Octave...) et des sociétés qui grandissent dans un esprit start-up (We Forge, groupe InWest...).