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, Ouvre une nouvelle fenêtreTrente-deux communes, dont la Ville d'Angers vendredi soir dernier 17 juillet, se sont prononcées en faveur de la communauté urbaine. Soulaire-et-Bourg sera la dernière à faire son choix, lundi prochain.
Avec le vote de la Ville d’Angers unanime -moins une voix- de vendredi soir (ndlr: 17 juillet) trente-deux communes, sur les trente-trois que rassemble la communauté d'agglomération, se sont prononcées en faveur de la transformation en communauté urbaine, dès le 1er janvier prochain. Restera à Soulaire-et-Bourg de se prononcer, ce lundi 20 juillet. Un vote angevin qui entraîne de facto la communauté d'agglomération vers une nouvelle ère "au profit de plus de solidarités et d'équité entre territoires", ainsi que l'a souligné Roselyne Bienvenu, première vice-présidente d'Angers Loire Métropole et cheville ouvrière du projet. "Que chacun se rassure, il ne s'agit pas de démunir les habitants de leurs services publics de proximité. L'enjeu est à l'exact opposé puisqu'il s'agit au contraire de permettre de rétablir l'équilibre dans l'aménagement du territoire en faisant en sorte que certaines zones ne soient pas moins ou pas plus équipées que d'autres. Repérer les points de rupture pour mieux les compenser aura été notre motivation première dans ce travail que nous menons avec les maires de l'agglomération depuis un an", a conclu l'élue.
Vendredi soir, le conseil angevin n'avait toutefois pas à se prononcer pour ou contre la communauté urbaine. Mais sur les transferts de compétences obligatoires qu'il faut opérer d'ici la fin de l'année pour que cette transformation devienne possible. Parmi ces compétences, figurent notamment la voirie, les parcs de stationnement, le soutien aux actions de maîtrise de l’énergie, ....
Dans les faits, rien d’impactant dans le quotidien ni des Angevins ni des habitants du territoire au sens large. Ces transferts ne s’accompagneront de surcroît d’aucun transfert de personnel des communes vers l’Agglomération. "Cette transformation permettra à Angers Loire Métropole de bénéficier, dès l’année 2016, d’une dotation globale de l’Etat de 3,8 millions d'euros, soit 60 euros par habitant au lieu de 45", a précisé le maire et président, Christophe Béchu. "Ce qui ne suffira toutefois pas à compenser la baisse des dotations enregistrée par la Ville (- 1,6 million d’euros) et par la Métropole (- 800 000 euros) cette année. La somme des coûts reste malgré tout moins importante que celle des avantages."
La Métropole se donnera ensuite deux ans pour réfléchir aux transferts d’autres compétences comme celle, majeure, de la gestion des grands équipements sportifs et culturels. "Ce sujet mérite de prendre le temps et d'ouvrir la discussion et le débat, nous avons deux ans pour le faire", a encore précisé Roselyne Bienvenu.
Pour ce qui concerne le nom juridique de la future communauté urbaine, RAS. "Ce qui va aussi nous éviter de changer de logo, de papeterie, autant de dépenses dont nous pouvons nous passer", a expliqué le Maire. Quant à l'évolution de la gouvernance et de son fonctionnement, rien à signaler pour l'instant, "même si la question sera de fait posée, ne serait-ce que pour se mettre en adéquation avec le nouveau mode électif des conseillers communautaires, élus au dernier scrutin en toute connaissance de cause par les électeurs."
En votant à la quasi-unanimité (moins une voix), la Ville d'Angers a aussi permis à ce projet d'atteindre le quorum minimum, soit l'accord d'un tiers des communes représentant la moitié de la population. Cela est chose faite, et le vote, lundi de Soulaire-et-Bourg ne pourra plus rien y changer.