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, Ouvre une nouvelle fenêtrePour assurer la gestion de son réseau de transports en commun, Angers Loire Métropole renouvelle son partenariat avec l'entreprise Keolis. Une nouvelle délégation de service public a été signée, d'une durée de cinq ans.
C'est depuis 1979 que l'entreprise Keolis assure l'exploitation du réseau de transports en commun de l'agglomération angevine. Un partenariat appelé à se poursuivre: Angers Loire Métropole et Keolis ont signé mardi 7 mai une nouvelle délégation de service public, d'une durée de cinq ans.
"Au début des années 80, le réseau totalisait environ 7 millions de voyages par an, rappelle Jean-Claude Antonini, président de la communauté d'agglomération. L'an dernier, nous avons dépassé les 30 millions." Entre-temps bien sûr les dessertes se sont multipliées, accompagnant une demande de mobilité toujours plus forte, et le tramway est arrivé.
"Même si notre relation est ancienne, l'exigence de qualité reste toujours soutenue de la part des élus, avec une volonté constante d'amélioration du service", souligne Jean-Pierre Farandou, président de Keolis. En témoigne par exemple la demande forte d'assurer une maintenance très pointue sur les bus angevins, leur permettant de fonctionner pendant vingt ans, soit sept de plus que la moyenne nationale. D'où, au final, un coût moindre de renouvellement de la flotte pour la collectivité.
Nouvelles dessertes et passage de la ligne 1 "en fréquence"
Ce haut niveau d'exigence est encore de mise pour ce nouveau bail: "Différents points d'amélioration sont prévus sur le réseau, sans augmentation de la contribution payée chaque année à Keolis et qui se monte à 37,7 millions d'euros", précise Luc Belot, vice-président d'Angers Loire Métropole délégué aux transports collectifs. Ainsi des dessertes supplémentaires seront mises en place boulevard du Doyenné, pour répondre à l'ouverture prochaine de la Cité de la vie associative; d'autres seront créées vers Saint-Sylvain et Saint-Barthélemy.
Autre nouveauté annoncée, et effective dès la prochaine rentrée de septembre: la suppression des horaires sur la ligne 1 au profit d'un passage "en fréquence". "Cette fréquence sera d'un bus toutes les 6 minutes en heures de pointe, et d'un toutes les 8 minutes sur les autres tranches horaires", détaille Luc Belot.
Globalement, l'engagement de Keolis est d'augmenter de 100000 km en deux ans la distance totale parcourue à l'année par les bus et tramway du réseau Irigo. Sur cette base, l'opérateur table sur une hausse de la fréquentation de 3% l'an prochain, puis de 1% les années suivantes.