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, Ouvre une nouvelle fenêtreDeux bus hybrides vont entrer en service sur le réseau de transport en commun Irigo. Des véhicules alliant propulsion électrique et diesel qui limitent le bruit et les consommations de carburant.
Avec leur toit vitré et la transparence de l’accordéon, les deux nouveaux bus hybrides articulés achetés par Angers Loire Métropole dans le cadre d’un groupement de commande avec Nantes Métropole, sont facilement reconnaissables. Mis en service sur le réseau de transports en commun dans les semaines à venir, ils répondent à la volonté de la collectivité d’agir pour limiter les gaz à effet de serre.
"Nos bus fonctionnent actuellement à 100% au gazole, rappelle Luc Belot, vice-président en charge du réseau de transport collectif. Aujourd’hui la filière hybride apparaît comme une étape de transition vers le 100% électrique qui se profile à l’horizon 2030. Ces deux bus vont nous permettre de vérifier la pertinence de notre choix, y compris en termes de consommation et de durée de vie."
Démarrage plus souple
Si d’extérieur les bus hybrides sont strictement identiques aux autres véhicules du parc, ils offrent cependant un confort supérieur, pour les conducteurs comme pour les passagers. Les démarrages et arrêts sont plus souples et "on se rapproche du confort du tramway, y compris avec la luminosité intérieure", note le vice-président.
Les deux véhicules circuleront sur différentes lignes, notamment la ligne 1 (Belle-Beille/Monplaisir), et dans différentes configurations urbaines (arrêts plus ou moins fréquents, vitesses variables…). Le retour d’expérience alimentera la réflexion d’Angers Loire Métropole et de Nantes Métropole pour le renouvellement des bus dans les prochaines années.
L’acquisition de ces véhicules représente aujourd’hui un surcoût de 40 à 50% du prix d’un bus classique, soit 490 000 euros HT. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) contribue à cet achat à hauteur de 15000 euros par bus.