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, Ouvre une nouvelle fenêtreIls étaient des milliers à assister hier soir à l'inauguration de L'Atoll sous une pluie de lumières. Dès aujourd'hui, L'Atoll s'impose comme le parc commercial le plus innovant de France. Deux millions de visiteurs sont attendus chaque année.
Ils étaient des milliers mardi 3 avril au soir à découvrir L'Atoll sous une pluie de lumières. Le feu d'artifice, tiré aux alentours de 21h15 et visible depuis Angers, a fini d'ébouir les visiteurs totalement séduits par cet équipement hors normes.
En présence de ses architectes et de son staff au grand complet, le boss de la Compagnie de Phalsbourg, Philippe Journo, a aussi remercié les hommes de l'ombre qui ont travaillé d'arrache-pied sur ce chantier de très grande ampleur. Le président d'Angers Loire Métropole, Jean-Claude Antonini, peut "être fier". "L'agglomération angevine méritaient un équipement commercial comme celui-ci pour tenir son rang métropolitain. Nous l'avons fait, notre choix a été le bon."
Selon les estimations, deux millions de visiteurs sont attendus chaque année à L'Atoll. Dès aujourd'hui, la ligne de bus numéro 4 étend sa desserte jusqu'au coeur du parc et, du 4 au 6 avril, des navettes partiront du centre-ville, toutes les vingt minutes, depuis les arrêts Lorraine et Foch/Maison Bleue pour rallier l'Atoll.
Innovant, ambitieux, attractif... les adjectifs ne manquaient pas hier soir pour décrire L'Atoll. Avec ce parc commercial qui ouvre ses portes ce mercredi 4 avril, Angers Loire Métropole va affirmer son positionnement sur plusieurs thèmes représentatifs de son projet de territoire.
Tout pour la maison
Le thème économique, d'abord, avec à l'origine du projet le constat d'une importante fuite de clientèle vers les métropoles voisines pour les achats liés à l'équipement de la maison. Ainsi en 2007, une étude menée avec la CCI de Maine-et-Loire confirmait que l'offre en la matière était jugée "vieillissante", "peu propice à créer des envies", "géographiquement éclatée". "L'Atoll, c'est d'abord une réponse à cela, indique Daniel Loiseau, vice-président en charge du développement économique. Pour respecter l'équilibre commercial de l'agglomération, nous avons posé comme exigence que ce nouveau pôle soit consacré très majoritairement à l'univers de la maison. C'est le cas, on y trouve des enseignes leader sur le secteur de l'ameublement, de la décoration, du jardinage et du bricolage, de la lustrerie, du matériel hi-fi… L'équipement de la personne ne représente qu'une très faible part de l'ensemble, environ 10%."
Sur le plan économique toujours, l'Atoll a apporté une bouffée d'air, en temps de crise, aux entreprises mobilisées par sa construction et son aménagement, avec 145 millions d'euros investis par la Compagnie de Phalsbourg, société conceptrice et gestionnaire du projet. S'y ajoutent 30 millions investis par les enseignes pour aménager leur surface de vente. Et au final ce sont 400 emplois qui seront créés pour faire tourner la soixantaine de magasins installés.
Deux fois le Stade de France
L'Atoll, c'est aussi le rayonnement du territoire, avec la volonté de créer un pôle d'attractivité qui aille au-delà des limites du département. "Cette réalisation va contribuer à régionaliser la métropole d'Angers, indique ainsi Jean-Claude Antonini, président d'Angers Loire Métropole. Plus qu'une surface de vente, c'est une vitrine, un aménagement-phare qui va donner à Angers une image définitivement moderne et innovante."
Une ambition affirmée par un parti pris esthétique: celui de trancher avec les zones commerciales qui fleurissent un peu partout autour des agglomérations. "Il n'y a pas de fatalité à la laideur en entrée de ville", insiste ainsi Philippe Journo, PDG de la Compagnie de Phalsbourg. L'aspect extérieur de ce mastodonte de 91000m2, deux fois le Stade de France, a pesé pour beaucoup lors du choix du projet définitif, prononcé par la Métropole en 2008.
Démarche de haute qualité environnementale
L'Atoll, c'est enfin l'illustration de l'engagement de l'agglomération en faveur du développement durable. C'est ainsi le premier parc commercial à solliciter la certification HQE (haute qualité environnementale). Couverture végétale pour favoriser la rétention d'eau, utilisation des eaux de pluie pour l'arrosage, recours massif aux LED économiques pour l'éclairage, avec une intensité réduite pour éviter la pollution lumineuse, peinture spéciale pour recouvrir la résille extérieure et limiter son entretien à deux lavages par an... Les idées et innovations ont été nombreuses pour atténuer l'impact environnemental du parc.
Dossier pour tout savoir sur L'Atoll à paraître dans le prochain numéro du journal Métropole, distribué dans les boîtes aux lettres à partir du 10 avril.