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Publié le 23 novembre 2011

Economie

Spécialisée dans la rénovation des appareils électroménagers, l'entreprise d'insertion Envie Anjou a agrandi ses locaux. 150m2 supplémentaires, pour lui permettre de lancer une activité de dépannage ouverte aux particuliers.

Installée depuis 2006 sur la zone d'activités de Beaucouzé, dans des locaux construits et loués par Angers Loire Métropole, l'entreprise d'insertion Envie Anjou a inauguré le 23 novembre une extension de ses locaux. "Cent cinquante mètres carrés, accolés au bâtiment existant, pour un coût 127000 euros que nous avons autofinancé grâce au bon niveau d'activité de l'entreprise", indique son président Michel Drelon.

21 salariés en contrat d'insertion

Dédiée à l'emploi de personnes en difficulté, souvent chômeurs de longue durée, l'entreprise fait en effet la démonstration que l'insertion n'est pas incompatible avec l'efficacité économique. "Nos charges sont assumées à 80% par notre chiffre d'affaires, détaille Philippe Robin, directeur du site. Le reste provient d'aides qui rémunèrent l'accompagnement social mis en oeuvre pour favoriser le retour durable à l'emploi de nos salariés, notamment par la formation." Sur les 31 salariés d'Envie Anjou, 21 sont en "contrat à durée déterminée d'insertion", d'une durée limitée à deux ans. Le but est donc de tout mettre en oeuvre pour permettre une "sortie positive" au terme du contrat.

Spécialisée dans la rénovation d'appareils électroménagers usagers, pour les revendre à prix raisonnable assortis d'une garantie, Envie Anjou forme ainsi des techniciens qui, ensuite, pourront faire valoir leur expérience sur le marché de l'emploi "ordinaire". Avec depuis septembre un nouveau service: le dépannage, pour les particuliers, des réfrigérateurs, congélateurs, fours, lave-linge et sèche-linge. C'est d'ailleurs pour permettre le lancement de cette activité que les locaux ont été agrandis.

Un coût de dépannage établi au plus juste

"Aujourd'hui, lorsqu'un appareil tombe en panne, il est le plus souvent jeté pour être remplacé, d'où la disparition de nombreux services de dépannage", constate Philippe Robin. Cette évolution a aussi des conséquences écologiques, l'impact environnemental lié à la fabrication d'un appareil neuf étant bien plus lourd que la simple réparation d'un appareil plus ancien.

En lien avec la vocation sociale d'Envie Anjou, ce service de dépannage se veut accessible au plus grand nombre. "Nous utilisons dès que possible des pièces d'occasion et nous demandons à nos clients d'amener eux-mêmes leur appareil défectueux, pour ne pas leur facturer le transport. Enfin, le coût de la main-d'oeuvre est établi au quart d'heure, pour être le plus juste possible", conclut Michel Drelon.

En savoir plus : www.envieanjou.com, Ouvre une nouvelle fenêtre