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, Ouvre une nouvelle fenêtreAngers Loire Métropole soutient financièrement un service de location et d'entretien de couches lavables testé dans six crèches d'Angers. Objectif: contribuer à réduire les déchets.
Déclinées en marron, bleu, rose ou beige, les couches lavables conçues et fabriquées par Edi Conso font leur entrée ce mois de septembre dans six structures angevines de petite enfance: les crèches Monplaisir et Les Plantes de la Ville d’Angers, deux crèches de l’Association Petite enfance et deux autres de la Mutualité française Anjou Mayenne.
Les partenaires de ce projet se sont donné jusqu’à la fin de l’année 2012 pour tester ce nouveau service de location et d’entretien de couches lavables, imaginé par Edi Conso et Coup de Pouce 49, soutenu par Angers Loire Métropole et la Ville d’Angers.
400 tonnes de couches à la poubelle
Le principe est simple: chaque jour, les six crèches sont livrées en couches lavables par le chantier d’insertion Les Ateliers d’Edi Conso, qui récupère ensuite les couches souillées. Le lavage est assuré par une blanchisserie industrielle, elle-même issue de l’économie sociale et solidaire, le Syndicat inter-hospitalier de blanchisserie angevine.
Pour Gilles Mahé, vice-président en charge des déchets, l’intérêt de la collectivité est évident: "Les structures collectives petite enfance jettent 400 tonnes de couches chaque année ce qui représente un coût de traitement important pour la collectivité, évalué à 115 euros la tonne".
Surcoût de 11 centimes
"La généralisation des couches lavables dans toutes les structures de petite enfance permettrait en outre de créer environs 7 équivalents temps plein", souligne de son côté Anne-Sophie Hocquet de Lajartre, vice-présidente d'Angers Loire Métropole déléguée à l'insertion.
Pratique à utiliser et aussi efficace qu’une couche jetable, la couche d'Edi Conso présente toutefois un surcoût de 11 centimes. Un surcoût qu’Angers Loire Métropole prend en charge, jusqu’à la fin de l’année 2012. "Le temps de s’assurer que ce projet éthique répond bien à une logique économique et de recueillir l’avis des professionnels", conclut Gilles Mahé.