Découvrez le territoire avec
, Ouvre une nouvelle fenêtreDes études sont en cours pour mesurer l'impact des différents scénarios envisagés concernant l'aménagement d'une liaison routière au sud d'Angers. Leurs conclusions seront remises au printemps.
Suite à son abandon par le conseil général, Angers Loire Métropole reprenait, voici tout juste un an, la maîtrise d'ouvrage du projet de créer une liaison routière au sud d'Angers. D'ici au printemps prochain, des études complémentaires permettront d'étayer la concertation publique autour de plusieurs scénarios.
A l'origine du projet, un double constat. D'une part, la circulation de transit venant du sud de l'agglomération -et au-delà- se heurte à l'absence de liaison vers l'ouest. Inversement, le trafic automobile venant de l'ouest ne trouve pas de débouché naturel vers le sud. Conséquence: les routes des Ponts-de-Cé, de Sainte-Gemmes-sur Loire et de Bouchemaine sont de plus en plus saturées; tout comme les boulevards sud d'Angers.
La création d'une nouvelle liaison sud aurait donc pour enjeu de compléter l'anneau routier autour d'Angers. Celui-ci étant déjà pour parti en place avec l'autoroute A11 au nord et la départementale 160 à l'est (rocade est).
Appui de la Commission nationale du débat public
A ce jour, trois hypothèses existent qui toutes s'appuient sur un fort développement des transports en commun. "Le projet de construire une liaison au sud d'Angers dépasse la seule question des déplacements, l'important étant de savoir comment nous voulons que notre territoire se développe pour les vingt années à venir, précise le président d'Angers Loire Métropole, Jean-Claude Antonini. Ce projet est bel et bien un projet d'aménagement de territoire, puisqu'il impactera l'environnement, les équilibres socio-économiques, et qu'il consommera de l'espace alors que nous devons maîtriser l'étalement urbain. Faut-il reconfigurer les boulevards actuels? Construire une nouvelle deux fois deux-voies…? Rien n'est décidé."
Les études en cours apporteront un éclairage sur l'impact environnemental d'un tel projet (sur la faune, la flore, la qualité de l'air, les nuisances sonores, etc.) et sur les conséquences économiques et sociales, en prenant en compte la qualité de vie et l'habitat, par exemple. "Il nous faudra concerter très largement la population, les associations et les Angevins de la métropole", précise encore le président.
Pour ce faire, Angers Loire Métropole a saisi et obtenu l'appui de la Commission nationale du débat public, qui garantira une démarche de concertation neutre, "du début jusqu'à la fin du projet".