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, Ouvre une nouvelle fenêtreLe contrat local de santé s’étend désormais à l’échelle de l’agglomération. Son rôle? Fédérer et mobiliser les acteurs capables d’agir sur les inégalités ayant un impact direct sur la santé.
Déceler et agir pour "réduire les inégalités territoriales et sociales de santé sur le territoire" dans les les zones rurales plus isolées et dans les quartiers urbains en difficulté, voici les objectifs du Contrat local de santé communautaire que l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire (ARS) et Angers Loire Métropole ont signé le 8 juillet. Cet outil de mobilisation et de coordination prend ainsi le relais des deux contrats locaux de santé existants des villes d’Angers et Trélazé pour n’en faire qu’un, à l’échelle de toute l’agglomération. Près de 300000 habitants seront directement concernés par les actions qui en découleront dans les trois prochaines années.
"Les inégalités territoriales et sociales peuvent participer aux dysfonctionnements de la santé", a expliqué Jean-Jacques Coiplet, directeur général de l’agence régionale de santé des Pays de la Loire. "Ce nouveau plan au service de la santé publique aura donc pour principal mérite de fédérer l’ensemble des acteurs du territoire ayant un lien avec les éléments sanitaires, économiques et environnementaux de l’agglomération. Un moyen d’être plus efficaces et en phase avec les besoins. Pour élaborer le contrat local de santé de l’agglomération, 130 personnes se sont mobilisées, c’est dire si le champ est large. On y retrouve les acteurs liés aux questions de logement, d’emploi, de cadre de vie, etc."
Après une première phase de diagnostic opérée à l’échelle des communes de l’agglomération, le contrat local de santé se déclinera en une trentaine d’actions regroupées autour de quatre grandes ambitions, à savoir: