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, Ouvre une nouvelle fenêtreHier après-midi, mardi 23 juillet, l'Agence régionale de santé des Pays de Loire confirmait « qu’aucune incidence sanitaire liée à la présence de tritium dans l’eau du robinet n'était avérée » dans le Maine-et-Loire.
L'information selon laquelle l'eau potable contiendrait du tritium, une substance radioactive rejetée par les centrales nucléaires, se répond et inquiète dans le Maine-et-Loire et dans l'agglomération depuis la semaine dernière.
Face aux inquiétudes des publics, consommateurs d'eau du robinet, et usagers des crèches, piscines, etc. Angers Loire Métropole se veut rassurante.
Hier, mardi 23 juillet, l'Agence régionale de l'eau (ARS) rappelait « que l'eau du robinet est la denrée alimentaire la plus contrôlée en France. Les analyses portent entre autre sur les paramètres bactériologiques, physico-chimiques et radiologiques. »
Réglementée par le Code de santé publique, la législation définit la composition des analyses et les fréquences à mettre en oeuvre pour les ressources, les usines de production d'eau potable – comme celle des Ponts-de-Cé – et les réseaux de distribution d'eau destinée à la consommation humaine. Dans ce cadre, la qualité radiologique de l'eau est évaluée grâce à plusieurs paramètres dont l'activité tritium, considérée comme un indicateur de contamination liée à l'activité humaine.
« La réglementation fixe une référence de qualité pour le tritium de 100 Becquerels par litre » poursuit l'ARS. « Dans les Pays de la Loire, 6 000 analyses ont été menées sur le tritium depuis 2004 et toutes ont mis en évidence des concentrations inférieures à la référence de qualité. Au regard de ces données et des évaluations de risque sanitaire réalisées par les instances scientifiques ayant conduit à fixer le seuil réglementaire, aucune incidence sanitaire liée à la présence de tritium dans l'eau d'alimentation n'est avérée. »