"Connected women", pour une juste parité dans les métiers de la tech

Pourquoi les femmes sont-elles sous représentées dans les filières technologiques? Pourquoi les sciences, qui préparent les solutions de demain, reposeraient-elles quasi exclusivement sur des chercheurs et des développeurs alors même que la tech est confrontée à une pénurie de talents en France? Comment inciter les jeunes filles à oser les sciences dès leur orientation au collège? Ces questions, la coopérative Angers French Tech, Ouvre une nouvelle fenêtre les a portées dans l’arène publique angevine, fin novembre. "Dans les écoles d’ingénieurs, 90% des étudiants sont des garçons. Il y a urgence à se poser ces questions, sans jugement mais bien au nom de l’égalité des chances", souligne la cheville ouvrière, Corine Busson-Benhammou, directrice d’Angers French Tech, également à l’origine d’une fondation visant à répondre à ces enjeux.

Présente dès l’ouverture, "la patronne", Clara Chappaz, directrice générale de la French Tech nationale, a de son côté souligné "l’envergure de cet événement, propre à accélérer la parité, de l’école aux startups et aux entreprises, en passant par la formation supérieure. Les chefs d’entreprise n’y sont pas opposés, il faut juste les aider en leur donnant des outils, quitte à en passer par des quotas". Pour enfoncer le clou, le pacte parité mis en place au niveau national par 72 startups du Top 120 français a trouvé sa déclinaison à Angers. Une vingtaine de startups et entreprises locales et régionales l’ont signé, comme Chocolats Benoit, Eisox, Gamecash, La Poste, Tronico, Green Impulse, Revisit, Sparklin, Media Clinic, Octave, etc.

Organisée sur deux jours, la rencontre Connected women, Ouvre une nouvelle fenêtre a été aussi l’occasion, pour de nombreuses scolaires, de rencontrer des femmes inspirantes, issues du milieu entrepreneurial et associatif, venues valoriser leur parcours et montrer la possibilité d’une égalité des chances. Quatre tables rondes ont également permis d’aller plus loin sur les formations et les stéréotypes, le recrutement des femmes, encore difficile, ou encore l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée…