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, Ouvre une nouvelle fenêtreAngers Loire Métropole et 41 partenaires ont signé une charte réaffirmant leur ambition de permettre à chacun d'accéder à une alimentation saine et locale à l'horizon 2030, quels que soient ses moyens.
Bien manger, de saison, local, quels que soient ses moyens. L'ambition qui a donné naissance au projet alimentaire territorial d'Angers Loire Métropole en 2019 paraît plus que jamais d'actualité. Ce mercredi 21 février, la communauté urbaine et 41 partenaires de la chaîne alimentaire étaient réunis pour signer une charte d'engagements autour des objectifs à atteindre à l'horizon 2030. " En cette période difficile, il est important de se remobiliser pour faire vivre et prospérer notre vision de l'alimentation pour le territoire, déclare Jean-Marc Verchère, président d'Angers Loire Métropole, avant d'énumérer la trajectoire 2030, 40% de la surface agricole utile avec une forte qualité environnementale, doubler l’autonomie alimentaire du territoire et atteindre 50% d’alimentation durable dont 20% de bio dans l’assiette des habitants. "
Pour y parvenir, la feuille de route du plan alimentaire territorial s'appuie sur 5 piliers : préserver une agriculture durable, favoriser les filières alimentaires tournées vers le territoire, permettre un accès en proximité aux produits locaux et durables, valoriser les produits et savoirs locaux et garantir des produits de qualité pour tous. " L'alimentation est un sujet vital, au sens propre du terme, pour notre territoire et ses habitants, poursuit Dominique Bréjeon, vice-président en charge de l'Alimentation. En signant cette charte, nous souhaitons passer des convictions aux certitudes en nous mobilisant avec nos partenaires, dans un travail collaboratif qui était l'origine de la création du plan alimentaire territorial. "
Agir de la fourche à la fourchette
Collectivités, établissements publics, acteurs économiques, organismes accompagnateurs des filières et des agriculteurs, associations et acteurs de la solidarité : le profil des signataires de la charte du projet alimentaire territorial est très varié, couvrant l’ensemble de la chaîne de la fourche à la fourchette.
Pour Yves Gidoin, président du MIN Angers-Val de Loire, il faut " conforter les filières alimentaires existantes du territoire et accompagner un tissu économique fort et des entreprises résilientes ". Côté producteurs, la Chambre d'agriculture poursuit son action dans les domaines de la transmission et de l'installation des exploitations. Les producteurs du territoire alimentent également la cuisine centrale Papillote et compagnie qui intègre 55% de produits locaux aux 53 000 repas servis chaque jour dans les crèches et écoles de l'agglomération (chiffre 2022).
Les associations sont également un maillon essentiel dans cette chaîne, en toute proximité avec les habitants. À l'image des Jardins de cocagne angevins à Saint-Barthélemy-d'Anjou qui fournissent chaque semaine 300 paniers bio et contribuent à l'aide alimentaire auprès de 500 bénéficiaires de l'opération Mon p'tit marché, avec le CCAS d'Angers. L'association Resto-Troc à Angers accompagne quant à elle des familles angevines dans l'apprentissage du jardinage et du bien manger. " Bien manger c’est préserver sa santé, œuvrer à la préservation de son cadre de vie et soutenir les professionnels du territoire, qu’ils soient agriculteurs, transformateurs ou acteurs du monde associatif. C’est la raison d’être de notre projet alimentaire ", rappelle Jean-Marc Verchère.