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Publié le 30 septembre 2024

Institution

Lancé en 2020, le contrat local de mobilisation et de coordination de lutte contre les violences sexistes et sexuelles a été renouvelé pour la période 2024-2026, signé par 25 acteurs locaux.

Un chiffre qui fait froid dans le dos. Chaque année en France, 321 000 femmes sont victimes de violences sexistes et sexuelles (source : Service statistique ministériel de la sécurité intérieure, SSMSI, 2022). Le territoire angevin n’est pas épargné par ce fléau que 25 acteurs locaux ont décidé de prendre à bras-le-corps. Ainsi est né en 2020 le premier contrat local de mobilisation et de coordination qui vient d’être renouvelé. Parmi les signataires : Angers Loire Métropole, la préfecture de Maine-et-Loire et le procureur de la République, ainsi que les forces de police et de gendarmerie, l’inspection académique de l’Éducation nationale, l’Université d’Angers, la Caisse d’allocations familiales, les acteurs de la santé (Agence régionale de santé, CHU, clinique de l’Anjou, Maison Olympe) et de nombreux partenaires associatifs (informations, accueil et accompagnement des victimes, médiations…).

Former, prévenir et fédérer

Tous ont un objectif clair qui s’articule autour d’un triptyque : former, prévenir et fédérer. "Le contrat local a permis de mobiliser les acteurs et de coordonner leurs actions afin de répondre aux besoins du terrain, explique Jeanne Behre-Robinson, conseillère communautaire en charge de du conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance à Angers Loire Métropole. Le premier enjeu est de savoir repérer les signaux et être bien préparé à accueillir la parole des victimes, des témoins… Je pense, par exemple à la formation suivie par plus de 200 personnes de près de 80 structures du territoire, dans les mairies, les maisons de quartier, les bars engagés dans la charte de la qualité de la vie nocturne… Mais également au guide à destination des professionnels et des bénévoles qui a vu le jour grâce au premier contrat local." La communication joue en effet un rôle-clé, en matière de prévention notamment. Elle permet de faire connaître les ressources et services dispensés à l’échelle locale. Pour rappel, 81 % des femmes ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans les lieux publics. Dans 80 % des cas, l’intervention des témoins aide les victimes.