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, Ouvre une nouvelle fenêtrePour Angers Loire Métropole, les réseaux de chaleur sont le principal levier pour décarboner massivement le secteur du bâtiment. Plus de 15 000 logements, équipements publics, entreprises et industries bénéficient ainsi d'une chaleur majoritairement renouvelable à un coût maîtrisé. Chaque année, plus de 55 000 tonnes de gaz à effet de serre sont évitées sur notre territoire grâce à ces réseaux de chaleur.
Le réseau de chaleur historique d’Angers est celui de la Roseraie. Jusqu’en 2011, ce réseau était principalement alimenté par l’usine d’incinération des ordures ménagères et la chaufferie au fuel lourd de la Roseraie. Il est désormais alimenté par la centrale biomasse Biowatts, qui produit de la chaleur et de l’électricité. La chaufferie fuel lourd de la Roseraie a été modernisée en 2011 pour fonctionner au gaz naturel. Ce réseau alimente en chaleur plus de 6 000 logements et équipements divers, dont la caserne Eblé, le lycée Chevrollier ou encore le théâtre Chanzy.
Le réseau de chaleur de la Commune d’Ecouflant a été construit en 2007 et 2008. Il alimente les bâtiments communaux, mais également des logements sociaux. Il est équipé d’une chaudière bois et d’une chaudière gaz.
Le réseau de chaleur des Hauts-de-Saint-Aubin a été construit en 2008 et 2009, et a connu depuis plusieurs extensions depuis le Plateau de la Mayenne vers le Plateau des Capucins et le quartier Verneau. La chaufferie centrale est équipée de deux chaudières bois et de deux chaudières gaz. Ce réseau alimente de nombreuses résidences, mais également Terra Botanica, La caserne Verneau et le centre aqualudique Aquavita. La production est assurée par deux chaudières biomasse d’une puissance totale de 4 MW et de deux chaudières gaz d’une puissance totale de 7,9 kW.
Le réseau de chaleur Belle-Beille a été construit en 2017 et mis en service début janvier 2018. Il est équipé de deux chaudières bois et de deux chaudières gaz. Il alimente de nombreux établissements d’enseignement de de recherche, mais également des logements.
Une sixième chaufferie biomasse d'Angers est entrée en service en 2023. Implanté à Monplaisir, l’équipement permettra de raccorder 2 440 logements et les équipements publics du quartier. Celui-ci est doté de deux chaudières fonctionnant au bois et, en appoint, de deux autres chaudières fonctionnant au gaz naturel. La chaufferie peut fournir en chauffage et en eau chaude sanitaire les bâtiments publics et plus de 2 400 logements collectifs des bailleurs Angers Loire Habitant et Podeliha (aux Kalouguines).
L’actualisation du schéma directeur en 2021, portant sur la rive droite d’Angers, a mis en évidence l’opportunité de réaliser un seul et même réseau de chaleur en interconnectant les deux réseaux existants Belle-Beille Hauts-de-Saint-Aubin via les quartiers Saint-Jacques, Nazareth et Doutre.
Pour alimenter ce nouveau réseau, une deuxième chaufferie biomasse se construit à côté de la première, les travaux ont débutés en avril 2024 et sa livraison est prévue au printemps 2026.
Cette chaufferie renforcera la production de chaleur et alimentera des équipements publics et des logements collectifs (13 000 foyers via 239 sous-stations) en chaleur renouvelable.
L’objectif pour la collectivité est de disposer à l’horizon 2027/2030 d’un grand réseau de chaleur Angers Rive Droite d’environ 110 GWh. Il deviendra avec ses 47 km de réseau le plus grand réseau de chaleur urbain de notre territoire.
La vision 2030 de la collectivité est d’avoir une boucle de réseau interconnecté avec des points de production d’énergie renouvelable aux ressources variées (biomasse, géothermie, chaleur fatale) tout en continuant le développement vers les communes périphériques de l’agglomération.
Des études de faisabilité sont en cours pour le développement d’un réseau de chaleur sur la commune de Saint-Barthélemy-d’Anjou ou encore la création d’une boucle d’eau tempérée sur le quartier Saint-Serge pour alimenter les bâtiments en chaleur et froid.